Télécharger [pdf]    Télécharger [.doc]

¶630.2.8 L’intimité sexuelle 

La vision biblique quant à l’intimité sexuelle est qu’il s’agit d’un don de Dieu réservé au mariage entre un homme et une femme.  L’intimité sexuelle crée un lien unique qui dure toute la vie que les Écritures décrivent comme «une seule chair » (Genèse 2.24; 1 Corinthiens 6.16) L’intimité sexuelle est une merveilleuse source de bénédiction et de satisfaction lorsqu’elle s’exprime au sein de l’entente d’engagement du mariage. Cette entente du mariage est destinée à protéger ce lien entre un homme et une femme contre tout ce qui est destructif et dangereux pour le couple, leurs enfants, la famille élargie, et la société en général lorsque quelqu’un agit de façon contraire au destin de Dieu concernant l’intimité sexuelle.

•    La Bible qualifie de “fornication” l’activité sexuelle avant le mariage et l’inclut comme  un des péchés contenus dans la liste qui contient des formes d’immoralité (Galates 5.19-21, Ephésiens 5:3-5).  Le fait d’être lié à une personne envers qui on n’est pas engagé dans le mariage vole à un mariage éventuel son exclusivité.  De façon similaire, l’intimité sexuelle hors d’une union maritale qui se produit après un divorce ou la perte d’un(e) époux (épouse) constitue aussi de la fornication et dégrade le dessein biblique concernant l’intimité sexuelle saine.  (1 Corinthiens 7.8-9).

•    L’intimité sexuelle extra maritale, que la Bible qualifie d’adultère, transgresse la loi morale de Dieu et trahit l’entente d’engagement du mariage.  L’adultère endommage l’union, « une seule chair » puisqu’il contamine le lien exclusif du mariage et mine la confiance (Exode 20.14; Marc 7.20-23).

•    L’intimité entre personnes du même sexe est considérée comme immorale puiqu’elle est une distorsion du plan de Dieu pour la création.  Les Écritures parlent explicitement de l’intimité sexuelle entre personnes du même sexe comme étant un péché (Lévitique 18.22; 20.13; Romains 1.21-27; 1 Corinthians 6:9-11. Le comportement sexuel entre personnes du même sexe est différent de l’attraction des personnes vers d’autres du même sexe.  Or, les personnes qui sont attirées par des personnes du même sexe, comme toutes les autres, sont redevables envers Dieu pour leurs choix et leurs actions.

Dans toutes les circonstances précitées, toutes les personnes sont responsables envers Dieu de toutes leurs pensées, leurs paroles et leurs actions (Romains 14:10-12; 2 Corinthiens 5:10).  Étant donné que les chrétiens font partie de l’humanité déchue, nous devons affronter ces inclinations au péché.  Nous croyons que la grâce de Dieu est disponible et parfaitement adéquate pour nous pardonner et nous transformer (1 Jean 1.9; Hébreux 7.25; 9:14).

L’Église a la responsabilité corporative d’être l’agent de transformation de Dieu envers les personnes pendant qu’elles apprennent à vivre une vie chrétienne qui recherche ce qu’il y a de  meilleur dans le plan de Dieu concernant une sexualité saine.  Cette transformation peut mieux se réaliser si l’église offre un environnement où règnent la bonté et le soutien.  Étant donné que le désir sexuel est si puissant, la relation d’aide est recommandée comme faisant partie des soins pastoraux de l’église.

La vision biblique d’une intimité sexuelle saine est en contraste avec notre celle de notre culture.  Nous supportons la vision biblique qui s’oppose à toutes les mœurs et pratiques qui sont promues et légitimisées concernant l’intimité sexuelle pré-maritale, extra maritale et entre personnes du même sexe.

LE MANUEL de l’Église méthodiste libre au Canada

Ressources pour réagir d’une façon chrétienne et fidèle envers les homosexuels et concernant la question du comportement homosexuel 

Note:  Les ressources suivantes sont des exemples d’auteurs nombreux qui voient le contenu biblique pointant dans la direction reflétée dans l’énoncé qui précède.  Toutefois, nous ne sous-entendons pas que le méthodisme libre au Canada serait d’accord avec chacun des points ou assertions de ces bons travaux.  Dans chacun d’eux, il y a une justesse dans l’argumentation, un effort sérieux de discerner l’esprit de la Bible sur ces problèmes, et une volonté d’examiner les diverses dimensions d’un phénomène qui est loin d’être simple.

Stanley J. Grenz, Welcoming But Not Affirming:  An Evangelical Response to Homosexuality (Westminster John Knox Press, 1998).

Grenz (ancient professeur de théologie et d’éthique au Collège Carey/Regent, à Vancouver) fait la distinction entre l’acceptation de la personne homosexuelle et l’approbation du comportement homosexuel de façon claire et avec respect pour l’autorité biblique et la complexité du sujet.  Grenz prend la peine d’être équitable envers les points de vue contraires et il traite non seulement le raisonnement moral impliqué mais aussi le traitement des homosexuels par l’église.

James P. Hanigan, Homosexuality:  The Test Case for Christian Sexual Ethics (Paulist Press, 1988).

Hanigan (professeur de théologie morale à l’université Duquesnes, à Pittsburg) analyse avec soin les données concernant aussi bien les sciences humaines que la tradition biblique.  Il est particulièrement apte à démêler les complexités du raisonnement moral impliqué dans cette question.

John R. W. Stott, “Homosexual Partnerships?”  Involvement:  Social and Sexual
Relationships in the Modern World,
 Volume II (Revell, 1985), pp. 215-244.

Stott (recteur pendant 25 ans de l’église All Souls Church, à London) écrit d’une façon un peu moins technique que les deux premiers. Néanmoins, il est capable de  “déballer” les problèmes impliqués.

Jerry Satinover, Homosexuality and the Politics of Truth (Baker, 1996).

Satinover (un médecin) s’occupe extensivement de ce que la recherche scientifique dit actuellement sur l’homosexualité.

Susan Brill, “Showing God’s Love in the Gay Community,” Discipleship, Issue 99, p. 78.

Dans ce bref article, Brill fait remarquer que la façon dont les chrétiens traitent parfois les homosexuals nous a apporté un sérieux problème de crédibilité avec les non-chrétiens.  Elle suggère des principes pour démontrer l’amour de Dieu aux homosexuels et aux autres personnes qui sont souvent rejetés.

Richard Hays, “Homosexuality,” The Moral Vision of the New Testament (Harper, 1996), pp. 379-406.

Hays (professeur du Nouveau Testament, à l’université Duke) s’efforce de fouiller soigneusement dans les textes et avec l’enseignement plus général de la Bible pour réagir à certains points de vue correspondent à la culture contemporaine.

John White, “The World and the Homosexual,” Flirting With the World (Shaw, 1982), pp. 83-94.

White (formé comme médecin et psychiatre et il est un écrivain prolifique) soutient que l’église semble être constituée de gens qui ont les mêmes trois sortes de réactions face à cette question que dans le monde non Chrétien.  Il y a ceux qui expriment du mépris, de l’indignation, et de l’hostilité envers l’homosexualité, ceux qui sont indifférents face à la question, et ceux qui font la promotion des droits des homosexuels de vivre selon leur orientation.  Au lieu de cela, il appelle la communauté chrétienne à réagir à cette question d’une manière miséricordieuse mais aussi de manière pieuse (prier).  Voir aussi “Two Halves Do Not Make a Whole,” Eros Defiled: The Christian and Sexual Sin (I.V.P., 1977), pp. 105-139 et “Part II: Men, Women and Sex,” Eros Redeemed: Breaking the Stranglehold of Sexual Sin, (I.V.P., 1993), pp. 101-182.