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Service religieux concernant une fausse-couche ou un enfant mort-né


Préambule

Les entreprises funéraires ont des défis spécifiques à relever. Par contre, un service pour un enfant mort-né ou concernant une fausse-couche est compliqué à cause du fait qu’on ne peut rendre hommage à cette personne pour ses réalisations ou parler de ses haut-faits et de sa belle personnalité.

 

On a remarqué que la fausse-couche est plus souvent perçue comme un problème médical plutôt qu’une vraie perte. Si votre bébé est déjà mort, vous recevrez un peu plus de soins et de sympathie, mais plusieurs personnes se demanderont quand même pourquoi vous avez tant de peine vu que vous avez « à peine connu » ce bébé. *1

 

Les parents qui attendant la naissance d’un enfant sont habituellement remplis d’espoir et d’enthousiasme mais lorsque la mort se présente au lieu de la vie, il se peut qu’on se sente comme s’il n’en restait plus rien. Une chambre d’enfant a peut-être été préparée durant la grossesse, mais le berceau demeurera vide. Dans le cas d’une fausse- couche, il se peut qu’il n’y ait même pas un petit corps à prendre dans ses bras. Le chagrin est la réaction humaine et il est naturelle face à une perte ; et plus grand est ce sentiment de perte, plus la douleur est profonde. Un service concernant une fausse-couche ou un enfant mort-né peut donc offrir une certaine structure et un certain réconfort à ceux qui ont un deuil à vivre.  

 

Quelques directives générales pour l’adaptation d’un service.

Le service qui est offert ici n’est qu’une suggestion et devrait être adapté aux besoins. Une des ressources qui est utilisée ici provient du livre «New Zealand Anglican Prayer Book». Quoique plusieurs points doivent être considérés dans la préparation d’un tel service, il est essentiel de préparer un service qui offre un équilibre approprié entre l’expression de la tristesse et le réconfort. Les fausses- couches et la mort des enfants avant la naissance sont des événements tragiques et on se doit de reconnaître la douleur provoquée par cette perte. Par contre, le but de ce service est d’offrir l’opportunité à ceux qui sont en deuil de rencontrer Dieu et, en même temps, de recevoir un certain réconfort, de l’espoir, et de retrouver leur paix.      

 

Organisez le service afin de permettre une période de temps appropriée entre l’événement tragique et le service funéraire. Il est certain qu’il est toujours approprié d’offrir des prières pastorales lors d’une période de crise, mais ce type de service ne doit pas être cédulé à la hâte.  

 

          On devrait toujours respecter les désirs du couple concernant aussi bien les participants que ceux qui seront invités au service. Le couple pourrait ne pas vouloir inviter leurs parents et même ne pas vouloir inclure la plus grande famille de l’église. Il est tout à fait approprié de favoriser une cérémonie privée qui se tiendrait à l’église, au foyer du couple, à l’hôpital, ou dans quelque autre lieu significatif.

 

Qu’il s’agisse du service privé ou public, il est bon de reconnaître que ce type de perte aura un impact sur d’autres personnes que les parents qui attendaient l’enfant. La famille en deuil peut inclure les enfants plus âgés qui anticipaient la venue de cet enfant. Les parents des conjoints ont aussi été impliqués dans cette anticipation concernant cette naissance, alors qu’ils pensaient devenir des grands- parents. La famille de l’église locale expérimente aussi de la peine en tant que Corps. Romains 12.15 dit bien : « Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent ». Les prières offertes durant le service devraient être inclusives et s’étendre au-delà des parents.

         

Les prières contenues dans le service doivent aussi tenir compte de tout sens de culpabilité ou de honte qui pourrait troubler le père et/ou la mère de l’enfant. Les deux parents pourraient aussi voir cet événement comme un échec.

 

Il a toutefois été noté que lorsque des fausse-couches reconnues ont été étudiées, approximativement 50 à 60% de ces cas avaient été causés par des anomalies chromosomiques qui se sont produites lors de la production des ovules et du sperme. Cela ne peut être évité. Les parents n’ont aucun contrôle sur la production des œufs et du sperme. On ne connaît pas la raison de ces « accidents » et il n’y a rien qu’on puisse faire pour les prévenir… Durant les dernières années, plus d’efforts ont été consacrés à évaluer les bébés mort-nés. Et même après une évaluation exhaustive, ce n’est que dans 40% des cas qu’on peut identifier la cause de ce problème. Les causes qui sont reconnues sont reliées à des choses sur lesquelles les parents n’ont aucun contrôle. Comme dans les cas des fausse-couches, il n’y a généralement rien que les parents auraient pu faire pour que cela ne se produise pas.[1]

 

Ces statistiques démontrent qu’un événement tel qu’une fausse-couche ou la mort d’un enfant avant sa naissance, n’est pas typiquement relié à quelque chose que les parents auraient fait ou dont ils auraient été la cause. Il n’y a rien non plus que les parents auraient pu faire pour prévenir cela. Par contre, il y a parfois une cause spécifique qui peut être identifiée et dans ces situations particulières, des prières demandant le pardon pourraient être requises.

 

Deux choses à éviter

De nombreuses personnes ressentent un malaise lorsqu’elles doivent parler avec des personnes qui doivent gérer un deuil. Voici deux phrases concernant une fausse-couche ou un enfant mort-né qui sont souvent dites par des personnes pourtant bien intentionnées mais qui ne peuvent aider les personnes en deuil et pourraient même leur causer du chagrin.

 

“Cet enfant n’aurait pas été en bonne santé.” Quoique les statistiques appuient le fait que plusieurs fausses-couches peuvent être causées par des chromosomes anormaux, les parents en deuil ont besoin de recevoir de l’amour et du soutien et non pas des explications.

 

“Vous pouvez toujours avoir un autre bébé!” Résistez à l’envie de raconter une autre histoire tragique qui aurait été suivie d’un événement heureux alors qu’une grossesse aurait été menée à terme. Quoique cela puisse démontrer une bonne intention, ce commentaire manquerait de tact puisque les parents qui sont en deuil ne veulent pas d’un autre enfant en ce moment. Aucun autre enfant ne pourrait jamais remplacer cet enfant qu’ils ont perdu. Il viendra peut-être un jour où le couple pourra vouloir essayer d’avoir un autre enfant mais cette possibilité n’est pas quelque chose qu’ils sont disposés à considérer dans les premiers stages de leur deuil.    

Dernières suggestions pour l’adaptation du service

Les médecins utilisent des termes cliniques lorsqu’ils travaillent (une fausse-couche est aussi appelée un avortement), mais on ne devrait pas utiliser un langage impersonnel en parlant du bébé. Évitez d’utiliser des termes tels que « le fœtus » ou autres expressions du genre. Si le genre de l’enfant est connu, utilisez « il » ou « elle » en parlant de l’enfant. Il est aussi recommandé de nommer son nom afin de rendre le service plus personnel ; le fait de le nommer constitue, en fait, une partie importante du service. Cela peut se faire même s’il s’agit d’une fausse-couche à un stade précoce et que le genre n’est pas connu. En plus de nommer le bébé, d’autres actions peuvent avoir une signification symbolique. Par exemple, la mère et/ou le père aimeraient peut-être écrire une lettre adressée à l’enfant. Des empreintes de sa main ou de son pied pourraient être prises. Une chandelle pourrait être allumée ou une boucle de cheveux pourrait être conservée. Même des photographies du bébé seraient appropriées. D’autres gestes pourraient être posés, tels que la création d’un album ou une boîte de souvenirs (s’il s’agit d’un enfant mort-né) alors qu’on pourrait y conserver un minuscule bonnet d’hôpital, une photo, une mèche de cheveux, un ruban, un bracelet, etc. Chaque couple est différent et le but est de leur offrir quelque chose de tangible pour exprimer la perte qu’ils ont subie.    

 

Le service n’a pas besoin d’être long et doit commencer par une prière qui puisse répondre à la question « Pourquoi sommes-nous ici ? » Dans cette prière et durant le service, le langage devrait inclure l’expression de la peine et de la douleur tout en incluant l’espoir et la louange.

 

La commémoration et les actions symboliques:

  • Nommer l’enfant qui est décédé.
  • Des dons à la mémoire de l’enfant (ex: une photo appropriée qui sera placée dans la pouponnière de l’église, une plaque en mémoire de l’enfant).
  • Une lettre écrite par les parents pour exprimer leurs sentiments.
  • Une figurine ou une image (représentant Jésus avec un enfant) qui serait placée dans le foyer des parents.

 

Ressources suggérées

 

Ilse, Sherokee. Empty Arms: Coping After Miscarriage, Stillbirth and Infant Death.

Wintergreen Press: 1990.

 

Gamino, Louis and Ann T. Cooney. When Your Baby Dies Through Miscarriage or

Stillbirth. Augsburg Press: 2005.

 

Sister Jane Marie Lamb, ed. Bittersweet …Hello Goodbye. Prairie Lark Pr, Springfield, Illinois: 1989.

Il s’agit d’une ressource complète destinée aux personnes qui ont subi une perte prénatale. Elle contient six sections, incluant la planification des services pour les hôpitaux, les groupes, les congrégations et les individus. Des prières, des passages de la Bible, des lectures et autres ressources sont inclus afin d’aider dans diverses circonstances. Elle contient des suggestions, des ressources, des modèles à conserver, et d’autres articles qui peuvent aider les parents.

Il s’agit du guide le plus complet qu’on puisse utiliser concernant la planification d’un service de funérailles pour un bébé.

 

DISPONIBLE sur Internet à: www.nationalshare.org/

 

www.nationalshare.org/

La mission de “Share Pregnancy and Infant Loss Support, Inc.” est d’aider ceux dont les vies ont été touchées par la mort tragique d’un bébé pendant la grossesse, l’accouchement d’un enfant mort-né ou d’un enfant décédé durant les premiers mois de sa vie.

 

Le but premier est de fournir du soutien afin de parvenir à une résolution de la peine expérimentée au moment de la mort d’un bébé ou suite à cela. Ce soutien comprend la guérison émotionnelle, physique, spirituelle et sociale, aussi bien que l’unité familiale.

 

Le deuxième but de “Share” est de fournir l’information, l’éducation et les ressources concernant les besoins et les droits des parents et des frères et sœurs

en période de deuil. L’objectif est d’aider les membres de la communauté, incluant la famille, les amis, les employeurs, les membres de la congrégation, les travailleurs sociaux et autres personnes dans leur rôle de soutien.

 

http://www.aplacetoremember.com

“A Place To Remember” s’occupe de publier et de pourvoir du matériel de soutien réconfortant et des ressources pour ceux qui ont été affectés par une crise durant la grossesse ou par la mort d’un bébé.

 

Le livre “New Zealand Anglican Prayer Book” contient le texte d’un service funéraire pour un enfant, ou dans le cas d’une fausse-couche. Ce service inclut la recommandation de l’enfant à Dieu, lui donner un nom, un engagement à soutenir ceux qui sont en deuil, des prières pour les parents, et 17 prières additionnelles parmi lesquelles vous pourrez choisir. Il s’agit d’une ressource excellente et saine au niveau théologique et elle tient aussi compte de la sensibilité pastorale.  

 

 

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Instructions concernant un service adapté

Lorsqu’un couple ou une personne choisit d’utiliser ce matériel pour un service adapté à leurs besoins, ce qui est absolument essentiel au service est l’honnêteté du chagrin équilibré par l’espoir qui se trouve dans les promesses de Dieu. Assurez-vous d’offrir des passages bibliques qui peuvent servir de base pour couvrir ces deux éléments importants.  

 

SERVICE CONCERNANT LA MORT D’UN ENFANT DURANT LA GROSSESSE OU D’UN ENFANT MORT-NÉ

Ouverture du service

Nous sommes rassemblés aujourd’hui pour recommander un enfant bien-aimé (nom) à notre Père céleste, afin de rassurer le(s) parent(s) [nom(s)] quant à l’amour infini de Dieu, pour reconnaître le chagrin profond de cette perte, et pour (lui/leur) offrir du réconfort et du soutien.

 

Passages bibliques: (voir aussi Deutéronome 33.27;Job 19.25-26;Psaumes 25.5-9; Psaumes 46.1; Psaumes 103.8-18 ; Lamentations 3.22-23 ; Matthieu 5.4 ; Jean 14.1-4,6 ; Romains 14.7-9 ; 1 Corinthiens 2.9 ; 1 Pierre 1.3 ; Révélations 7.17).

 

Marc 10.13-16

Des gens lui amenèrent des petits enfants pour qu’il les touche. Mais les disciples leur firent des reproches. Jésus, en les voyant, fut indigné et leur dit : « Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas car le Royaume de Dieu est pour leurs pareils. En vérité, je vous le dis, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point. » Puis, il les embrassa et les bénit, en leur imposant les mains.

 

Révélations 21.1-5

Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, prête comme une épouse qui s’est préparée pour son époux. J’entendis du trône une voix forte qui disait : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, ils seront son peuple et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » Celui qui était assis sur le trône dit : « Voici, je fais toutes choses nouvelles ». Et il dit : « Écris car ces paroles sont certaines et vraies ».    

 

Prière

Père céleste, votre Fils a pris des petits enfants dans ses bras et Il les a bénis. Accorde-nous que cet enfant [nom] soit entouré de tes bras d’amour. Alors que nous éprouvons cet immense chagrin, augmente notre foi et notre espoir en ton Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur, par ton Saint-Esprit.

 

Adaptation du Psaume 139

Seigneur, tu nous sondes et tu nous connais. Tu sais quand nous nous asseyons et quand nous nous levons ; tu connais de loin nos pensées. Tu sais où nous marchons et quand nous nous couchons, et tu discernes toutes nos voies, car la parole n’est pas sur notre langue que déjà, Éternel, tu la connais entièrement. Tu m’entoures par-derrière et par-devant et tu mets ta main sur moi. Une telle science est trop merveilleuse pour nous.

Où irions-nous loin de ton esprit et où fuirions-nous loin de ta présence? Si nous montons aux cieux, tu y es ; si nous nous couchons au séjour des morts, voilà que tu y es. Si nous prenons les ailes de l’aurore et si nous allons demeurer au-delà de la mer, là aussi ta main nous conduira. Si nous disons « Au moins les ténèbres nous submergeront », la nuit devient lumière autour de nous. Même les ténèbres ne sont pas ténébreuses pour toi ; la nuit s’illumine comme le jour et les ténèbres sont comme la lumière pour toi.

Parce que c’est toi qui as formé nos reins, qui nous as maintenus, cachés dans le ventre de notre mère, nous te célébrons car nous sommes des créatures merveilleuses. Tes œuvres sont des merveilles et mon âme le reconnaît bien.  

(Adaptation – Psaumes 139)

 

Sermon

 

Nommer l’enfant

Le ministre s’adresse aux parents:

 

____________ et ____________, avez-vous choisi un nom pour votre enfant?

 

Les parents doivent répondre: Nous le (la) nommons : _______________________.

Le ministre doit répondre:

 

[Nom de l’enfant], nous te donnons ce nom au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Quoique ta vie a été brève, on se souviendra de toi comme une personne appartenant à la famille ___________________, et comme un présent que nous avons tous partagé.

 

Ö Dieu de sagesse et de compassion, tu ne fais rien en vain et tu aimes tous ceux que tu as créés. Alors que nous nous posons de nombreuses questions et que nous ne comprenons pas tout, nous croyons que le petit/la petite ________________ est déjà dans ta présence. Nous te prions afin que tu nous donnes la force de lui dire « adieu » avant même de lui avoir dit « bonjour ».

 

Que tu puisses, ô Dieu, prendre soin du petit/de la petite ______________________

à jamais. Aide-nous à supporter cette épreuve en attendant ce jour où nous serons réunis, lorsque nous aussi aurons obtenu la plénitude de tes promesses dans l’âge à venir. Nous te prions au nom de Jésus-Christ, notre Seigneur.

 

Actions symboliques et témoignages des parents

 

Prière de fermeture

O Dieu, nous te remercions pour _________________ que tu nous a confié(e) comme un cadeau précieux quoique ce potentiel n’ait pas été réalisé comme nous l’aurions désiré. Malgré notre grand chagrin et nos larmes, nous faisons confiance à ton amour infaillible. Les Écritures proclament que rien ne peut nous séparer de ton amour et nous t’en remercions. Nous reconnaissons que même si cet enfant n’a fait partie de nos vies que pendant une courte période, il/elle a laissé une marque, un souvenir que nous conserverons à jamais.  

 

Nous te remercions pour ta promesse qui nous confirme qu’il n’y a pas que ce que nous voyons ici, dans ce monde et aussi pour l’espoir de le/la revoir grâce à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ. Seigneur, augmente notre foi en ta grâce même durant cette période où nous gérons notre perte. Malgré le vide que nous ressentons actuellement, nous savons que ____________________ est en sécurité dans tes bras d’amour.    

 

O Dieu, aide-nous à réconforter le/les parent(s) de __________________ et tous ceux qui ressentent profondément cette perte. Nous te remercions pour les personnes qui les soutiennent et les supportent dans leurs douleurs comme dans leurs joies. Continue de démontrer ta grâce à cette famille. Que ta paix, ton courage, ton espoir et ta lumière nous rapprochent en ce jour. Nous te prions dans le nom de Jésus, qui est mort mais qui vit à toujours. Amen.

 

Bénédiction (ne pas utiliser si le service doit se terminer lors de l’enterrement)

 

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L’enterrement

(L’une ou l’autre des Écritures qui suivent ou toutes les Écritures suivantes peuvent être lues).                       ]

 

«Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais» (Jean 11.25,26).

 

«Mais je sais que mon Rédempteur est vivant et qu’Il se lèvera le dernier sur la terre;… Moi-même en personne, je contemplerai Dieu. C’est lui que moi, je contemplerai, que mes yeux verront… » (Job 19.25-27).

 

« Car nous n’avons rien apporté dans le monde, comme aussi nous n’en pouvons rien emporter» (I Timothée 6.7).

 

« L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté; que le nom de l’Éternel soit béni » (Job 1.21).

 

« Que votre cœur ne se trouble pas; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi.

Et où je vais, vous en savez le chemin. Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment en saurions-nous le chemin ? » Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14.1-6).

 

[Le ministre dira ensuite]

 

Étant donné que notre Dieu tout puissant, dans sa grande providence, a accueilli notre enfant décédé, nous remettons ce petit corps mortel à la terre avec l’espérance de la résurrection au dernier jour et aussi l’espoir en la vie dans le monde à venir, grâce à notre Seigneur, Jésus-Christ, qui lors de sa deuxième venue, dans une majesté glorieuse pour juger le monde, fera rendre à la terre et à la mer tous leurs morts. Et les corps mortels de ceux qui dorment en Lui seront changés et deviendront comme son propre corps glorieux, grâce à son énorme puissance qui lui permet de renouveler toutes choses en Lui.    

 

[Le ministre peut prier de façon improvisée ou utiliser ce qui suit.]

 

La collecte

 

Oh Dieu miséricordieux, tu es le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui est la résurrection et la vie, en qui quiconque croit vivra, même s’ils meurent, et quiconque vit et croit en Lui ne mourra pas pour l’éternité. Oh Père, nous t’implorons de nous ramener de la mort du péché à une vie dans la droiture, afin que lorsque nous laisserons cette vie, nous puissions nous reposer en Christ. Nous te prions aussi pour qu’à la résurrection du dernier jour, nous puissions être trouvés acceptables à tes yeux et recevoir cette bénédiction que ton Fils bien-aimé prononcera pour tous ceux qui t’aiment et te craignent, en disant : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, et recevez le royaume qui a été préparé pour vous depuis le début du monde ». Nous te demandons cela, Père miséricordieux, par Jésus-Christ, notre Rédempteur. Amen »

 

Bénédiction

Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ ainsi que l’amour de Dieu, en communion avec le Saint-Esprit, soient toujours avec nous. Amen.

 

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  • Plusieurs ressources ont été consultées lors de la préparation du service qui précède et particulièrement le « New Zealand Anglican Prayer Book ».

 



[1] Tiré du RTS Counselor Manual, préparé par K. Josephson, M.S. (1994). La Crosse Regional Genetic Services, La Crosse, WI. Utilisation permise de ce texte.